Discours- Février 2023
Monseigneur Carlo Maria Viganò nous entretien à propos de la nouvelle
religion d’état totalitaire imposée, à toute la population mondiale, par le Forum économique
mondial, et ce, même si la Constitution américaine interdit formellement la religion d’état.
Une vidéo diffusée sur Odysee par Bernard Geffard, le 5 mars 2023, nous présente le récent
discours de Mgr Viganò qui est une analyse historique de la mise en place de la pensée mondialiste
antichrétienne, anticléricale et hostile ouvertement à la morale chrétienne ayant deux mille ans d’histoire
La vidéo est intitulée: Mgr Vigano dernier discours 2023.
https://odysee.com/@BERNARDGEFFARD:4/Mgr-Vigano-dernier-discours-2023/
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Vigano. Discours de février 2023
Retranscription en texte écrit, par Angèle Boulay,
à partir du contenu de la vidéo ci-dessus.
(Mot de présentation, en latin)
Dans une intéressante intervention sur la chaîne américaine Fox New intitulée The Church of Environmentalism, le journaliste Tucker Carlson a souligné une contradiction qui a peut-être échappé à beaucoup mais que je trouve extrêmement révélatrice. Carlson rappelle que la Constitution américaine interdit la religion d’état mais depuis un certain temps, les gouvernement démocrates ont imposé au peuples américain le culte mondialiste avec son Agenda Green, ses dogmes woke, ses condamnations avec la cancel cultur, ses prêtres de L’OMS, les prophètes du Word Économic Forum. Une religion à tout égard totalitaire, non seulement pour la vie des individus qui la pratiquent mais aussi dans la vie de la nation qui la confesse publiquement, en adoptant les lois et les sentences, s’en inspire dans l’éducation et dans toutes les actions gouvernementales.
Au nom de la religion mondialiste, les adeptes exigent que tous les citoyens se comportent conformément à la morale du Nouvel Ordre Mondial acceptant sans critique, avec une attitude de soumission pieuse à l’autorité religieuse, la doctrine définie ex cathédra par le sanhédrin de Davos. Aux citoyens, il n’est pas demandé de partager les motivations qui justifieraient les politiques sanitaires, économiques u sociales imposées par les gouvernements mais un assentiment aveugle et irrationnel qui va bien au delà de la foi. Pour cette raison, il n’est pas permis de contester la psycho-pandémie, de critiquer la gestion de la campagne de vaccination, d’argumenter l’absence de fondements des alarmes climatiques, d’opposer l’évidence de la provocation de l’OTAN envers la Fédération de Russie avec la crise ukrainienne, de demander des enquêtes sur l’ordinateur portable de Hunter Biden ou sur la fraude électorale qui a empêché le Président Trump de rester à la Maison Blanche ou de refuser de voir des enfants corrompus par les obscénités de la LGBTQ.
Après trois ans de folie incompréhensible pour un esprit rationnel mais amplement justifiable dans une perspective de fidéisme aveugle, la proposition formulée par une clinique américaine de demander aux patients de renoncer `une partie de l’anesthésie pour réduire leur trace de dioxyde de carbone et sauver la planète, ne doit pas être vu comme un prétexte grotesque pour réduire les dépenses hospitalières mais comme un acte religieux; une pénitence à accepter volontairement comme un acte éthiquement méritoire. Le caractère pénitentiel est indispensable dans cette opération de conversion forcée des masses car elle contrebalance l’absurdité de l’action par la récompense d’un bien promis. En portant le masque qui ne sert à rien, le fidèle citoyen a fait son propre geste de soumission, s’est offert à la divinité, l’État, la communauté. Une soumission confirmée par l’acte tout aussi public que la vaccination qui représente une sorte de baptême dans la foi mondialiste et d’initiation au culte.
Les grands prêtres de cette religion en viennent à théoriser le sacrifice humain avec l’avortement et euthanasie. Un sacrifice requis pour le bien commun, pour ne pas sur-peupler la planète, ne pas alourdir la santé publique, ne pas être un fardeau pour la sécurité sociale. Mêmes les mutilations auxquelles sont soumis ceux qui professent la doctrine du genre et la privation des facultés de reproduction induites par l’homosexualisme, ne sont rien de plus que des formes de sacrifices de soi, de son corps, de sa santé, jusqu’à la vie elle-même. En assumant, par exemple, une thérapie génique expérimentale, manifestement dangereuse et souvent, mortelle.
L’adhésion au mondialisme n’est pas facultative. Le mondialisme est la religion d’état et l’état tolère les non-pratiquants dans la mesure où leur présence n’empêche pas la société d’exercer le culte. Bien davantage, dans sa présomption d’être légitimé par les principes éthiques pour imposer aux citoyens ce qui représente un bien supérieur et incontestable. L’état oblige également le dissident à accomplir les actes fondamentaux de la morale mondialiste en le punissant s’il ne se conforme pas à ses préceptes :
-manger des insectes et non de la viande;
-s’injecter des drogues au lieu de mener une vie saine;
-utiliser l’électricité au lieu de l’essence;
-renoncer à la propriété privée; à la liberté de circulation;
-subir contrôle et limitation des droits fondamentaux;
-accepter les pires déviations morales et sexuelles au nom de la liberté;
-effacer son identité au nom du politiquement correct;
-renier la foi chrétienne pour embrasser la superstition woke;
-conditionner son travail et sa subsistance au respect de règles absurdes.
Se sont autant d’éléments destinés à faire partie de la vie quotidienne de l’individu. Une vie basée sur un modèle idéologique qu’à y regarder de plus près, personne ne veut et que personne n’a demandé et qui ne justifie son existence qu’avec l’épouvantail de l’Apocalypse écologique non prouvé et indémontrable.
Cela viole non seulement notre liberté de religion sur laquelle cette société est fondée mais veut nous conduire pas à pas, inexorablement, à rendre ce culte exclusif, comme le seul admis. L’Église de l’Environnementalisme se définie comme inclusive mais ne tolère pas la dissidence et n’accepte pas d’affronter dialectiquement ceux qui remettent en question ses diktats. Ceux qui n’acceptent pas l’anti-Évangile de Davos sont ipso facto hérétiques et doivent donc être punis, excommuniés, séparés du corps social, considérés comme ennemis publics. Il faut les rééduquer par la force, à la fois par un martèlement incessant des médias et par l’imposition d’une stigmatisation sociale et des formes réelles d’extorsion du consentement. En commençant par être informé, pour se soumettre, contre son gré, à l’obligation vaccinale et, en continuant avec la folie des soi-disant Villes de quinze minutes d’ailleurs anticipées en détail dans les points du Programme de l’Agenda 2030 qui sont finalement des canons dogmatiques.
Au contraire, le problème avec ce phénomène inquiétant de superstition de masse, est que cette religion d’état n’a pas été imposée de facto seulement au États-Unis d’Amérique mais s’est répandu à toutes les nations du monde occidental dont les dirigeants ont été converti au verbe mondialiste par le Grand Apôtre Klaus Schwab; autoproclamé Pape et donc investi d’une autorité infaillible et incontestable. Et, comme dans l’Annuaire pontifical, nous pouvons lire la liste des cardinaux, évêques et prélats de la Curie romaine et des diocèses, répartis dans le monde entier. De même sur le site du Forum économique mondial nous trouvons la liste des prélats du mondialisme, de Justin Trudeau à Emanuel Macron. Découvrant que non seulement des premiers ministres appartiennent à cette Église mais aussi de nombreux fonctionnaire, des chefs d’organismes internationaux, de grandes multinationales et des médias. À ceux-ci, il faut ajouter les prédicateurs et les missionnaires qui oeuvrent pour la diffusion de la foi mondialiste : acteurs, chanteurs, influenceurs, sportifs, intellectuels, médecins et enseignants. Un réseau très puissant et très organisé. Répandu non seulement au sommet des institutions mais aussi dans les universités et les tribunaux. Dans les entreprises et les hôpitaux, dans les organismes périphériques et les municipalités locales et, dans les associations culturelles et sportives. De sorte qu’il est impossible d’échapper à l’endoctrinement, même dans une école primaire provinciale ou dans une petite communauté locale.
Il est déconcertant, vous le reconnaîtrez, que dans le nombre de convertis à la religion universelle, nous puissions également compter des représentants des religions du monde et parmi eux, même Joge Mario Bergoglio; que les catholiques considère comme le chef de l’Église de Rome avec tout l’étreinte des ecclésiastiques qui lui sont fidèles. L’Apostasie de la hiérarchie catholique en est venu à vénérer l’idole de la Patchamama : la Mère-Terre; une personnification démoniaque du mondialisme maçonien, oecuménique, inclusif et durable. Mais, n’est-ce pas John Podesta, lui-même, qui a préconisé l’avènement du Printemps de l’église qui remplacerait la Doctrine de l’Église par un vague sentimentalisme écologique trouvant promptement l’exécution de ses espoirs dans l’action coordonnée qui a conduit à la démission de Benoit XVI et à l’élection de Bergoglio ?
Ce, à quoi nous assistons, n’est rien d’autre que l’apparition, à l’envers, du processus qui a conduit à la propagation du Christianisme dans l’Empire Romain puis dans le monde entier. Une sorte de vengeance de la barbarie et du paganisme sous la foi du Christ. Ce que Julien L’Apostat à essayé de faire au IVe siècle; c’est è dire restaurer le culte des dieux païens. Aujourd’hui, poursuivit avec zèle par de nouveaux apostats; tous unis par une fureur sacrée qui les rend aussi dangereux qu’ils sont convaincus de pouvoir réussir dans leurs intentions en raison des moyens inouïs dont ils disposent. En réalité, cette religion n’est rien d’autre qu’une déclinaison moderne du Culte de Lucifer. La récente performance satanique au Grammy Awards sponsorisée par Pfiser n’est que la dernière confirmation d’une adhésion à un monde infernal qui jusqu’à présent avait été gardé sous silence parce qu’il était encore considéré comme inavouable. Ce n’est pas un mystère que les idéologues de la pensée mondialiste sont tous, indistinctement, antichrétien, anticléricaux et significativement hostiles à la morale chrétienne, ostensiblement opposée à la Civilisation et à la Culture de l’Évangile que la Culture de l’Évangile a façonnée en 2000 ans d’Histoire.
Non seulement la haine inextinguible envers la vie et envers tout ce qui est l’œuvre du Créateur, de l’Homme à la Nature, révèle la tentative presque réussie, bien que délirante, de modifier l’ordre de la création, de modifier les plantes et les animaux, de changer même l’ADN humain par des interventions de bio-ingénierie, de priver l’homme de son individualité, de son libre-arbitre, le rendant contrôlable et même manoeuvrable par le Transhumanisme. Au fond de tout cela, il y a la haine de Dieu et l’envie pour le sort surnaturel qu’il a réservé aux hommes; qu’il a racheté par le sacrifice de son fils. Cette haine satanique s’exprime dans la détermination de rendre impossible aux chrétiens la pratique de la religion, de voir leurs principes respectés, de pouvoir apporter leur contribution à la société et finalement dans sa volonté de les amener à faire le Mal ou du moins, de faire en sorte qu’ils ne puissent pas faire le bien, encore moins, le répandre. Et, s’ils le font, déformer leurs motivations originelles : amour de Dieu et du prochain. En les pervertissant à des fins philanthropiques ou écologistes pitoyables. Tous les préceptes de la religion mondiale sont une version contrefaite des Dix Commandements ; leurs versions grotesques (un inversement obscène). En pratique, ils utilisent les mêmes moyens que l’Église a utilisé pour l’Évangélisation mais dans le but d’amener les âmes, non pas de les soumettre à la Loi de Dieu mais à la tyrannie du Diable sous le contrôle inquisitoire de l’anti-église de Satan. Dans cette prospective, la désignation de groupes catholiques traditionnels de la part des Services Secrets Américains confirmant que l’inimité entre la ligne de la Femme et celle du Serpent est une réalité théologique à laquelle les ennemis de Dieu croient avant tout. Et, qu’un des signes de la Fin des temps est précisément l’abolition du Saint-Sacrifice et la présence de la désolation dans le Temple. Les tentatives de supprimer ou d’éliminer la messe traditionnelle unissant l’Église profonde et l’État profond, révélant la Matrice essentiellement luciférienne des deux parce que les deux savent très bien quelles sont les grâces infinies qui se déversent sur l’Église et sur le monde avec cette messe. Ils veulent l’empêcher afin qu’elle n’entrave pas leur Plan. Il nous le montre, eux-mêmes!
Notre combat n’est pas seulement contre les créatures de chair et de sang. Les remarques de Tucker Carlson mettent en évidence les tromperies auxquelles nous sommes quotidiennement soumis par les dirigeants. L’imposition théorique de la laïcité de l’État a servi à éliminer la présence du vrai Dieu des institutions tandis que l’imposition pratique de la religion mondialiste sert à introduire Satan dans les institutions, et ce, dans le but d’établir ce Nouvel ordre Mondial dystrophique dans lequel l’Antéchrist prétendra être adoré comme un dieu dans son délire fou de remplacer Notre Seigneur. Les avertissements du Livre de l’Apocalypse sont de plus en plus concrets, d’autant plus que le Plan de soumettre tous les hommes à un contrôle qui empêche toute possibilité de désobéissance et de résistance se poursuit. Ce n’est que maintenant que nous comprenons ce que signifie ne pas pouvoir acheter ou vendre sans le Laissé-passé vert qui n’est rien d’autre que la version technologique de la Marque avec le chiffre de la Bête. Mais, si tout le monde n’est pas encore prêt à reconnaître l’erreur d’avoir abandonné le Christ, au nom d’une liberté corrompue et trompeuse, je crois qu’aujourd’hui, beaucoup sont prêt psychologiquement avant même que rationnellement à prendre acte du Coup d’état par lequel un lobby de dangereux fanatiques parvient à prendre le pouvoir aux États-Unis et dans le monde, déterminé à faire n’importe quel geste, même le plus téméraire, afin de le maintenir.
Comme un jeu de la Providence, la laïcité de l’État qui est en soi, offense à Dieu parce qu’elle lui refuse le culte public auquel il a un droit souverain, pourrait être l’argument pour mettre fin au projet subversif du GREAT RESET. Si les américains amènent avec eux, les peuples du monde entier, à se rebeller contre cette conversion forcée, exigeant que les représentants des citoyens rendent des comptes aux détenteurs de la souveraineté nationale et non aux dirigeants du Sanhédrin mondialiste, il sera peut-être possible de mettre un terme à cette course vers l’abyme. Mais pour ce faire, il faudra prendre conscience qu’il s’agira d’une phase étape dans le processus de libération de ce lobby infernal qui doit être suivi par la réappropriation des principes moraux propres au Christianisme, qui constituent les fondements et la défense la plus efficace contre la barbarie du no-paganisme. Pendant trop longtemps les citoyens et les fidèles ont subit passivement les décisions de leurs dirigeants tant politiques que religieux face à l’évidence de leur trahison. Le respect de l’autorité est fondé sur la reconnaissance d’un fait théologique; c’est à dire que la Seigneurie de Jésus Christ sur les Personnes, les Nations et l’Église Si ceux qui détiennent l’autorité dans l’État et l’Église agissent contre les citoyens et les fidèles leur pouvoir est usurpé et leur autorité, nulle et non-avenue!
S’ils ne veulent pas être comme des pères pour nous, s’ils ne veulent pas notre bien mais au contraire, ils font tout pour nous corrompre dans le corps et l’esprit, il est temps de les chasser de leur position et de les appeler à rendre des comptes pour leurs trahisons, leurs crimes et leurs mensonges scandaleux.